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Le Visage Vert : une revue de littérature

Depuis sa naissance en octobre 1995, le Visage Vert a publié 32 numéros (le dernier est daté de juin 2021). Sous l’appellation générique de « Revue de littérature » (il s'intéresse au fantastique, mais aussi à l’anticipation ancienne, au bizarre, à l’absurde ou au mystère), le Visage Vert se présente comme une revue de découvertes, de traductions (ou de retraductions), d’essais et d’illustrations. Tel un archéologue dévoué aux marges de la littérature, le Visage Vert arpente les genres et les mouvements esthétiques liés à l’imaginaire.
À son actif, la publication près de 200 nouvelles, légendes et contes, soit près de 80 écrivains de différentes nationalités, de l’époque romantique allemande à nos jours (James Hogg, Max Beerbohm, Petrus Borel, R.W. Chambers, Le Fanu, C.W.S. Contessa, Algernon Blackwood, M. P. Shiel, Edward Lear, Lord Dunsany, Oliver Onions, Catulle Mendes, Edward Heron Allen, Edoardo Calandra, William Charlton, Sarban, Vernon Lee, Rhoda Broughton, Ernest Bramah, Friedrich Laun, Frédéric Boutet, Eric Stenbock, Michael Arlen, Owen Oliver, Arsène Houssaye, Bret Harte, Hanns Heinz Ewers, Mervyn Peake, Stephen Leacock, Bram Stoker, Horacio Quiroga, Mary Shelley, Arthur Machen, Musaüs, Leopoldo Lugones, Norbert Sevestre, Edward George Bulwer Lytton etc.). Autant d’essais également, d’articles de fond et de présentations d’auteurs, indispensables lorsqu’il s’agit de faire revivre les oubliés ou les laissés pour compte de l’histoire littéraire.
Ce projet s’est constitué au fil des numéros, au gré de la fantaisie de son directeur, Xavier Legrand-Ferronnière, et de ses collaborateurs, spécialistes de l’imaginaire, chercheurs internationaux, universitaires de tous horizons, traducteurs, amateurs tout simplement... Un seul objectif : faire partager avec ses lecteurs les plaisirs de la redécouverte d’auteurs et d’illustrateurs rares, de textes fondateurs et de mises en scène contextuelles érudites. La revue n’est pas attachée au seul patrimoine littéraire français (les auteurs du monde anglo-saxon sont majoritaires) ; elle souhaite explorer mieux encore d’autres domaines linguistiques, européens en priorité, mais aussi sud-américains ou asiatiques.

Hébergé chez Joëlle Losfeld du numéro 2 au numéro 13, le Visage Vert a ensuite été relancé chez Zulma pour les numéros 14, 15, 16 et 17. À partir du numéro 18 (juin 2011), la revue est désormais éditée par Le Visage Vert lui-même. Il redevient semestriel et il est possible de s'abonner.
☛ Sur ce site il est possible de commander les numéros 2 à 32 (paiement par chèque ou par Paypal). Attention : le n° 1 est épuisé. Le stock du numéro 17, un temps porté manquant chez le distributeur, a été retrouvé… Pour ceux qui n'avaient pas eu la possibilité de le commander au moment de sa sortie en octobre 2010, c'est désormais possible ici.

Le Visage Vert : un blog


☛ La revue anime un blog qui complète ce site et fait office, quand la place nous manque dans la revue, de cahier critique.

Le Visage Vert : des ressources bibliographiques


☛ Une bibliographie (principalement de la littérature fantastique publié en France) en cours d'élaboration (mises à jour irrégulières...). Les mises à jour sont arrêtées depuis plusieurs années, dans l'attente du lancement d'un nouveau site Internet (on donnera une date, un jour… ).

Le Visage Vert : une collection d'ouvrages


En outre, le Visage Vert s'est également lancé dans la petite édition, suivant la même démarche de découverte et de mise en lumière d'œuvres anciennes et contemporaines. Vingt-sept titres déjà parus, dont le deuxième recueil d'Anne-Sylvie Salzman, Vivre sauvage dans les villes, Chants de désir, chants de morts, un recueil de contes, nouvelles et poèmes fantastiques français (période 1880-1920) consacré aux sirènes, et dernièrement L'Animal blanc (1904) une nouvelle de l'écrivain allemand Georg von der Gabelentz (1868-1940). Enfin, en fin d'année 2015 : Le Club des défis de l'humoriste anglais Barry Pain, un recueil d'essais consacrés à Sherlock Holmes par Jean-Pierre Naugrette (Détections sur Sherlock Holmes), un recueil d'Yves Letort : Le Fleuve, illustré par Céline Brun-Picard. et enfin un court roman de Philippe Riviale, L'Enlèvement d'Elsa.

En 2016, avant le Visage Vert n° 28 (février 2017…) est paru un essai consacré à Arthur Machen par Sophie Mantrant.

En 2017, outre le n° 28 déjà cité, sont parus une fiction de Jean-Pierre Naugrette (Destination Cérès) et un recueil d'essais intitulé Lovecraft au prisme de l'image (ouvrage dirigé par Christophe Gelly et Gilles Menegaldo). Le Visage Vert n° 29 est paru en novembre, dans une présentation quelque peu modifiée.

2018, au terme d'une longue préparation, vient de paraître une très érudite réédition des Oiseaux de nuit (1913) de Maurice Level, sous la direction de Philippe Gontier et de Jean-Luc Buard.

2019, l'année démarre avec la très attendue réédition (révisée par les auteurs) du Grand Midi d'Yves et Ada Rémy et se poursuit avec trois parutions en septembre et en novembre ; le n° 31 du Visage Vert, le recueil Celui qui n'a pas tué de Maurice Renard (composé par l'auteur en 1931, il était resté à l'état d'épreuves jusqu'à aujourd'hui), et enfin un recueil de contes fantastiques de Noël de Jerome K. Jerome, Veillées fantômes (livre illustré, relié avec jaquette).

2020, Une seule publication (Spectres de Poe).
Deuxième semestre 2021, « rattrapage » de mois de silence : le VV32 (daté juin, mais diffusé à partir de juillet), un recueil de nouvelles de Ralph Adams Cram (septembre), un recueil de contes macabres de Maurice Leblanc (octobre), l'édition d'un colloque de Cerisy consacré aux complots et conspirations (mi-novembre) et enfin un roman holmésien de Jean-Pierre Naugrette (Sherlock Holmes et le mystère de St Clere, janvier 2022).

Juillet 2022 : parution d'un roman inédit d'Yves et Ada Rémy : Le Fou de la star. Yves est décédé le 19 avril, lire le témoignage de la rédaction sur notre blog

Novembre 2022 : Sortie du n° 33 du Visage Vert

Janvier 2023 : Un recueil d'essais sur la Hammer, richement illustré : Le studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne ?, publié sous la direction de Mélanie Boissonneau, Gilles Menegaldo et Anne-Marie Paquet-Deyris


Janvier 2024 : Le Visage Vert n° 34 qui aurait dû paraître en 2023 est toujours en préparation.
Parution de deux ouvrages en ce début d'année :
— un essai, Histoire mythique de l’Amérique, de Lauric Guillaud. Nombreuses illustations en couleurs.
Chronique de l’enfant-loup, de Cristián Vila Riquelme. Roman traduit de l’espagnol (Chili) par Philippe Muller



Attention : Paiement par chèque uniquement (bon de commande) pour ces ouvrages et ceux à venir, dans l'attente d'un nouveau site de vente.


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Nouveauté de janvier 2024

Histoire mythique de l’Amérique

Histoire mythique de l’Amérique
Lauric Guillaud.

Pourquoi les États-Unis n’ont-ils jamais cessé d’être un champ d’expérimentation pour les utopies sociales ou mystiques ? D’où viennent cette imprégnation religieuse et cette prolifération de sectes et de sociétés secrètes aussi variées que délirantes ? Pourquoi parler d’une Amérique « mythique » à propos d’un pays créé il y a quatre cents ans environ ?
Ces questions imposent un retour en arrière. Avant même sa découverte, l’Amérique a été inventée. Elle a hanté l’imaginaire européen, les rêves et les croyances des naïfs, des fous ou des persécutés. Elle a été la terre des déracinés, des visionnaires et des utopistes, puis celle des colons puritains, convaincus d’être les « élus » de Dieu chargés d’y bâtir une Nouvelle Jérusalem. Il appartiendra ensuite aux Pères fondateurs de « recréer » un monde en Amérique, sous l’égide de la Providence, en abolissant le temps historique et en créant une « mythologie » nationale.
Ce livre dévoile une face peu connue de l’Amérique du Nord, fille d’une histoire dominée par les mythes : la quête du paradis terrestre de Colomb, la rupture avec l’Ancien Monde, la Terre promise et sa mission divine, la « Cité sur la Colline », la Canaan libertaire de Thomas Morton, l’avènement du millenium dans les terres nouvelles, l’empreinte de la Franc-maçonnerie, l’expédition fondatrice de Lewis et Clark, les thèmes récurrents de la « poursuite du bonheur », de « l’homme nouveau » et de la jeunesse, la « Destinée manifeste » de la nation et le chant de mort des Amérindiens, fondateurs oubliés. La connaissance de cette « autre histoire », née de l’idée toujours présente d’une destinée secrète vers un ordre idéal, permettra de donner au lecteur un éclairage nouveau sur la culture américaine, ainsi que sur la politique passée et contemporaine, de George Washington à Donald Trump.

Lauric Guillaud, professeur émérite de littérature et de civilisation américaines à l’Université d’Angers, a enseigné aux États-Unis. Il a publié de nombreux articles sur l’imaginaire anglo-saxon (les mondes perdus, le roman de la Frontière, le western, la wilderness, H. P. Lovecraft) et a déjà signé plusieurs ouvrages sur l’Amérique du Nord : Frontières barbares, La Terreur et le sacré : la nuit gothique américaine, Jules Verne face au rêve américain, et Nouveau Monde, autopsie d’un mythe.



Un volume de 155 x 240, 366 p., 25 euros,
Illustration de couverture de John Gast (1872)
isbn : 978-2-918061-57-1
☛ Sur ce site en imprimant le bon de commande (règlement par chèque uniquement)



Nouveauté de janvier 2024

Chronique de l’enfant-loup

Chronique de l’enfant-loup
Cristián Vila Riquelme.
Roman traduit de l’espagnol (Chili) par Philippe Muller

Combien de fois avait-il vu, au loin, ces silhouettes minuscules, il ne pouvait le dire. Combien de fois s’était-il imaginé un argument attendu, évident, à l’issue duquel la capture était le dénouement logique d’une situation qui n’avait rien d’héroïque, il ne les comptait plus. Ainsi, quand les carabiniers furent à moins de deux mètres de lui et que les chiens s’agitèrent à cause de sa proximité, il fit face à l’un des arbres qui le dissimulaient et montra les dents en poussant un grognement rauque. Les chiens commencèrent à aboyer, essayant inutilement d’arriver jusqu’à lui. Il joua à la perfection son rôle d’animal traqué et lança un cri déchirant lorsque les carabiniers le firent tomber à l’aide d’un lasso passé autour de son cou. Alors, les chiens hurlèrent, aboyèrent, s’élancèrent vers l’avant, le menacèrent, le mouillèrent de leurs pattes insolentes, l’entourèrent comme des policiers de l’autre monde.

Cristián Vila Riquelme, romancier, poète, essayiste est né à Villalemana en 1955. S’exilant en Europe dans les années 70, il vit à Berlin et à Paris où il exerce les métiers les plus divers. Il retourne au Chili en 1991, s’installe à Horcón, village de pêcheurs de la côte Pacifique puis à l’Algarrobito, village de la province d’Elqui, proche de La Serena où il enseigne. Il a obtenu de nombreux prix pour ses œuvres poétiques, essais et nouvelles, et a collaboré à divers journaux et revues. Le visage Vert a déjà publié Divertissements transylvaniens, récits (2011) .


Un volume de 145 x 215, 196 p., 15 euros,
Couverture de Marc Brunier-Mestas
isbn : 978-2-918061-56-4
☛ Sur ce site en imprimant le bon de commande (règlement par chèque uniquement)


Nouveauté de janvier 2023

Le studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne ?

Le studio Hammer. Laboratoire de l’horreur moderne ?
Sous la direction de Mélanie Boissonneau, Gilles Menegaldo et Anne-Marie Paquet-Deyris.

Vingt ans après l’âge d’or du cinéma d’horreur à Hollywood, le studio britannique Hammer fait revivre les figures mythiques inspirées de la littérature britannique et du folklore européen (Dracula, Frankenstein, Jekyll et Hyde, le Loup-Garou, etc.) et leur offre de nouvelles incarnations ancrées dans un contexte victorien. Le studio produit entre 1955 et 1979 près de 150 films : horreur gothique, science-fiction, aventures exotiques, policiers ou thrillers psychologiques distillant un climat d’angoisse et de terreur aux lisières du fantastique. Cet ouvrage propose des éclairages nouveaux et met en relief des productions moins familières. Il pose la question de la modernité paradoxale de films qui traitent de sujets transgressifs, convoquent violence et érotisme et dont les partis pris esthétiques sont surprenants et provocateurs, mais qui tentent de perpétuer une tradition gothique et offrent un discours plutôt conformiste, s’efforçant aussi de satisfaire les attentes du public dans une Angleterre en pleine mutation sociétale et culturelle. Le studio a laissé son empreinte singulière sur le cinéma de genre, façonné l’imaginaire et marqué la mémoire de générations de spectateurs. Désormais mythique, la Hammer n’est pas seulement une fabrique de monstres évoluant dans des décors gothiques, mais un laboratoire de l’horreur moderne qui exerce une fascination puissante et continue d’inspirer de nombreuses icônes de la pop culture et des cinéastes contemporains comme Tim Burton, Dario Argento, John Carpenter ou Mike Flanagan (The Haunting, Netflix, 2018).

Contributions de : Jean-François Baillon • Cécile Carayol • Alain Chareyre-Méjan • Christian Chelebourg • Florence Chéron • Raphaëlle Costa de Beauregard • Simon Daniellou • Xavier Daverat • Jean-Michel Durafour • Gaïd Girard • Tristan Grünberg • Pierre Jailloux • Isabelle Labrouillère • Jean-Marie Lecomte • Stella Louis • Sophie Mantrant • Philippe Met • Jean-Pierre Naugrette • Michel Porret • Jean-François Rauger • David Roche • Nicolas Stanzick • Hélène Valmary



Un volume de 155 x 240, 520 p., 35 euros,
illustration de couverture de Nicolas Fructus
isbn : 978-2-918061-54-0
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Nouveauté de novembre 2022

Visage Vert 33

Le Visage Vert n° 33 • Revue de littérature.

Cela fait déjà quatre ans que nous annoncions une « suite » au dossier Grabiński, avec la publication d’une troisième nouvelle et la deuxième partie de l’étude de Michel Meurger consacrée à « l’homme de feu ». Avec un conte supplémentaire au sommaire, le dossier s’est étoffé pour proposer de nouvelles facettes du talent encore largement méconnu en France du fantastiqueur polonais ; en attendant la perspective d’un recueil, maintenant bien engagée. Poète, dramaturge, romancier, conteur, André de Richaud a marqué discrètement la littérature fantastique française grâce à des contes aux thèmes parfois empruntés à d’illustres prédécesseurs, Lafcadio Hearn, Pétrus Borel, Maurice Renard, Fitz-James O’Brien… et plusieurs romans, dont La Nuit aveuglante (1944), une « œuvre forte du fantastique psychologique » selon Jean-Baptiste Baronian qui le réédita en 1972 dans son exemplaire collection « Bibliothèque Marabout – Fantastique », où d’aucuns eurent le bonheur de le découvrir. Poète d’abord, et même romancier avec Comparses en 1927, qui plut à René Char, ses deux premières nouvelles – fantastiques – sont retenues par la Revue hebdomadaire, dont celle que nous publions, « L’Arbre mort et la femme guérie », restée inédite en volume depuis 1930. C’est une immense joie de la proposer à la lecture grâce à Jacques Simonelli, qui signe une lumineuse étude sur le fantastique de l’écrivain, et aux ayants droit de l’auteur que nous remercions chaleureusement. Au rayon des oubliés (la vocation principale de notre projet éditorial), nous avons retenu le curieux François-Alexandre Brasseur-Wirtgen, artiste puis publiciste, amoureux du monde animal à travers nombre de chroniques très lues au milieu du XIXe siècle et qui commit plusieurs textes très hoffmanniens – pour le moins – dont il est difficile de savoir s’ils ont bien été écrits par un auteur alors âgé d’une quarantaine d’années, alors que deux contes aux thématiques plus modernes sont nées de son imagination d’octogénaire. Retour à la création contemporaine avec un auteur chinois que nous avons grand plaisir à publier grâce à sa traductrice Solange Cruveillé, Zhu Yue 朱岳. Son inspiration convoque fantastique et surréalisme d’une manière très singulière, voire borgesienne si l’on en croit son éditeur chinois. Nicolas Liau est déjà connu des lecteurs du Visage Vert (« Thanaphobos », no 29) et c’est avec son frère, Florent, qu’il nous propose un conte digne de Claude Seignolle, mais qui présente quelque parenté avec l’inspiration « maléfique » d’André de Richaud. D’abord traducteur pour Le Visage Vert, Patrick Mallet – Mark Valentine et bientôt Mark Samuels – est aussi scénariste et auteur, et nous l’accueillons dans nos pages pour une nouvelle (glaçante) de hantise au goût anglais. Une curiosité, enfin, avec une courte bande dessinée de Leopold Maurer, auteur de romans graphiques publiés en Autriche, dont certains sont parus en France. Une occasion de découvrir un surprenant art du décalage en images.


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Un volume de 160 x 240, 228 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-54-0
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Nouveauté de juillet 2022

Yves et Ada Rémy / Le Fou de la star

Le Fou de la star
par Yves et Ada Rémy.

Dès les premiers temps ils se donnèrent des surnoms affectueux. La Catalane l’appela mon p’tit cinéphile, pauv’ moineau, et quand elle se moquait de lui, mon cinétoqué, et lui, mon étoile, ma cabotine, ma star, ma vedette. Mais il ne savait pas encore à quel point elle allait le devenir et elle ne savait pas encore à quel point il était toqué de ces maîtresses virtuelles.
Un jour, il sortit de ses archives un enregistrement de
La Vie en rose interprétée par Marlene Dietrich et Bing Crosby.
Par jeu, Génie s’amusa à imiter la voix délicieusement hachée et légèrement voilée de la star germano-américaine.


Auteurs majeurs du fantastique français contemporain, Yves et Ada Rémy ont été révélés par la publication des Soldats de la mer en 1968. Parallèlement à leur métier de documentaristes, ils poursuivront leur travail d’écriture à quatre mains avec, entre autres, Le Grand Midi, La Maison du Cygne (grand prix de l’Imaginaire 1979), Le Prophète et le Vizir, Le Mont 84.

Un volume de 145 x 215, 408 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-51-9
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Nouveauté de janvier 2022

Naugrette Sherlock Holmes et le mystère de St Clere

Sherlock Holmes et le mystère de St Clere
par Jean-Pierre Naugrette.

Nous sommes en juillet 1924. Tandis que Sherlock Holmes s’affaire à sa collection de lépidoptères exotiques en attendant un illustre visiteur, le Dr Watson relit une histoire anonyme publiée par le Strand Magazine, qui le met en scène, lui et le détective, d’une façon qu’il juge abracadabrante. Il suffit qu’un papillon vienne voleter au-dessus de trois pêches posées sur un rebord de fenêtre à la manière d’une nature morte hollandaise du XVIIIe siècle pour que s’enclenchent, en parallèle et en chapitres alternés, l’enquête réelle introduite par Lord Chandos, et l’aventure fictive relue par le docteur, qui, curieusement, semble précéder la première de quelques heures... Est-ce l’Art qui imite la Vie, ou l’inverse ?

Jean-Pierre Naugrette est professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle-Paris 3, traducteur, essayiste et romancier. Spécialiste de Robert Louis Stevenson et de Sir Arthur Conan Doyle (Détections sur Sherlock Holmes, Le Visage Vert, 2015), il entrecroise les fils de la fiction fantastique, policière et SF au sein d’une oeuvre romanesque construite dans la filiation d’Edgar Allan Poe, H. P. Lovecraft ou Jorge Luis Borges. Jean-Pierre Naugrette est l’auteur de plusieurs romans et recueils de nouvelles édités au Visage Vert : Retour à Walker Alpha (2009), Les Hommes de cire (2010), Exit Vienna (2012) et Destination Cérès (2017).

☛ Lire un entretien avec l'auteur dans la gazette 221B : https://gazette221b.com/
Un volume de 145 x 215, 164 p., 14 euros
isbn : 978-2-918061-51-9
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Nouveauté de novembre 2021

Secrets, complots, conspirations Sous la direction de Christian Chelebourg et Antoine Faivre
Secrets, complots, conspirations
Les colloques Cerisy. Ouvrage dirigé par Christian Chelebourg et Antoine Faivre.

Le complot appartient à l’histoire des faits autant qu’à celle des idées. C’est une réalité politique et un puissant ressort romanesque, d’où la fascination qu’il exerce sur les esprits. Pour une conspiration avérée, combien d’obscures machinations rêvées ? Le frisson que procurent les théories du complot tient pour une large part à ce qu’elles rétablissent de l’aventure et du mystère dans les aléas de l’actualité, à ce qu’elles donnent du sens à la marche chaotique des siècles. Le complot est aussi une formidable machine à inventer des super-vilains qui manipulent en secret les rouages de nos vies. Dénoncer une vaste conjuration, c’est souvent s’offrir le luxe de se poser en victime de puissances occultes : on comprend que notre époque en soit friande.
Le colloque qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle du 22 au 29 juillet 2016 réunissait historiens, sociologues et spécialistes de l’imaginaire pour réfléchir sur le complotisme à travers une série d’études de cas qui nous mènent du Siècle des lumières à la pop culture contemporaine.

Contributions de : Patrizia D’Andrea • Anne-Marie Baron • Marie-Hélène Bauer • Elise Benchimol • Sébastien Bertrand • Ana-Maria Binet • Christian Chelebourg • Laurent Déom • Antoine Faivre • Lauric Guillaud • Emmanuel Kreis • Guillaume Labrude • Jean-Pierre Laurant • Apolline Lehmann • Reinhard Markner • Bertrand Méheust • Serge Meitinger • Gilles Menegaldo • Dominique Meyer-Bolzinger • Jean-Paul Meyer • Maryse Petit • Jean-Marie Seca • Rebecca Sugden

Un volume de 155 x 240, 390 p., 28 euros
illustrations en couleurs et en noir et blanc
Illustration de couverture : Guillaume Labrude
isbn : 978-2-918061-50-2

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Nouveauté d'octobre 2021

Maurice Leblanc / La Clef rouge

La Clef rouge et autres contes cruels et de mort
Maurice Leblanc

Choix, préface et bibliographie par Jean-Luc Buard

Les protestations s’élevèrent. On l’entoura. Les messieurs joignaient les mains. Les dames le cajolaient. On le tourmenta jusqu’à ce qu’il parût consentir. Enfin, après quelques minutes de réflexion, il se résolut. — C’est ma dernière histoire, mes enfants. Vous-mêmes, d’ailleurs, vous n’aurez plus envie de m’en demander d’autres. Car c’est un drame effrayant, quelque chose de fantastique et d’horrible qui dépasse l’imagination. Il y a cinquante ans que cela s’est commis, au début de ma carrière, en province. Les journaux ne relataient pas les crimes, comme aujourd’hui, et le fait est peu connu. Moi, depuis, je n’en ai jamais parlé, tellement ce souvenir m’impressionne. C’est que mes yeux, écoutez bien, c’est que mes yeux ont vu tout !


Maurice Leblanc conteur cruel ? De la part du père d’Arsène Lupin, la proposition peut surprendre, tant l’univers du gentleman-cambrioleur paraît éloigné du cadre du Grand-Guignol et du récit d’horreur.
Et pourtant, de par leur appartenance au genre policier et mystérieux, nombre d’aventures de Lupin sont des récits à chute, à double fond et à surprise.
Et les lecteurs du recueil La Robe d’écailles roses (1912) avaient pu avoir quelques aperçus des talents de conteur cruel et horrifique de Maurice Leblanc. Mais ce dernier volume n’était plus réédité depuis 1979, de surcroît dans une version partielle, et la contribution de son auteur à ce domaine n’était guère connue jusqu’à présent dans sa diversité. Il aura fallu la publication de l’Intégrale de ses contes et nouvelles, en 2018, pour mesurer l’étendue de sa palette de conteur cruel et tragique, dispersée au long d’une carrière de conteur de presse de quarante ans, depuis ses débuts en 1890 à l’ombre de Maupassant. C’est un condensé de celle-ci, en une sélection de 35 contes cruels et de mort, qu’offre le présent recueil, avec lequel Maurice Leblanc peut prétendre à une place aux côtés des maîtres du genre, qui se nomment Maurice Level ou Maurice Renard.


Un volume de 155 x 235, 178 p., 15 euros

isbn : 978-2-918061-49-6
Illustration de couverture : Marc Brunier-Mestas
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Nouveauté de septembre 2021

Ralph Adams Cram / Esprits noirs et blancs

Esprits noirs et blancs.
Histoires de fantômes

Ralph Adams Cram

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne-Sylvie Homassel et Blandine Longre.
Préface de Stefan Dziemianowicz, traduite de l’anglais (États-Unis) par Jean-Louis Corpron

« Ce fut alors que je me réveillai – pleinement, absolument. Je me souvins de l’histoire de la « Maison hantée ». C’était cela, l’épouvante. Je voulus me lever, je voulus crier. Mon corps me semblait de plomb, ma langue était paralysée. Je pouvais à peine cligner les yeux. Et la lumière allait s’éteindre. Oui, aucun doute. Il faisait de plus en plus sombre ; lentement la nuit rampante avalait le motif du papier peint. Le plus infime de mes nerfs, engourdi, était parcouru de picotements ; mon bras droit glissa, insensible, le long de mon corps, et je ne pus le relever – il pendouillait inerte à mon côté. Un crissement ténu s’éleva dans mon cerveau ; on eût dit le chant des cigales d’une journée de septembre dans les collines. Les ténèbres approchaient à grands pas. »
Ralph Adams Cram (1863-1942) fut avant tout un architecte américain de renom, un partisan infatigable du renouveau gothique. Son unique recueil de nouvelles – traduit pour la première fois dans son intégralité en français –, publié à l’âge de trente-deux ans, lui a assuré une notoriété littéraire tardive. Réputation en grande partie due à l’appréciation laissée par H. P. Lovecraft dans son essai majeur Épouvante et surnaturel en littérature (1927), pour la nouvelle « La Vallée morte ».


Un volume de 145 x 215, 162 p., 14 euros

isbn : 978-2-918061-47-2
Illustration de couverture : Marc Brunier-Mestas
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Nouveauté de juillet 2021

Couverture Visage vert 31

Le Visage Vert n° 32 • Revue de littérature.

Quoi de plus commun qu’une histoire de fantômes dans une revue dont la raison d’être est, infatigablement, de leur rendre hommage ? Pourtant « Le Navire qui rencontra un fantôme » (1902) est une variation très originale du thème de la hantise issue de la plume de l’écrivain américain Frank Norris, plus connu pour ses romans naturalistes que pour son intérêt pour le fantastique. Un coup de maître, croyons-nous, que nous sommes particulièrement fiers de publier, avec, en complément, les illustrations de la première publication en magazine.
Plus confidentiel, l’auteur britannique Emeric Hulme-Beaman, un temps spécialisé dans le roman surnaturel au début de sa carrière dans les années 1890, nous propose un conte autour de la passion du jeu. Un thème qui, depuis Hoffmann, a inspiré nombre d’écrivains. Mais point de pactes diaboliques ici, sinon une approche plus moderne par le truchement du magnétisme et de l’hypnotisme. C’est le phénomène des tables tournantes et du spiritisme qui inspire à Henri Duvernois une autre variation du « Bonheur au jeu » dans « L’Esprit ». Conteur prolixe, mais sans doute plus renommé pour son théâtre, Duvernois montre une seconde facette de son talent dans un saisissant conte cruel : « Le Marteau ».
Plusieurs auteurs déjà publiés dans Le Visage Vert rejoignent cette livraison qui aura trop tardé à paraître : tout d’abord Jean-Pierre Chambon avec deux contes originaux, malicieux ou poignants, illustrés par Claude Ballaré – cette fois-ci en couleurs. Philippe Riviale, l’un des romanciers de la maison Visage Vert, nous gratifie, à l’ombre du maître Edgar Poe, d’une surprenante énigme dans le Paris de 1835, « L’Affaire de la lampe ». Puis, voici, dans une veine encore plus non-sensique (textes et illustrations) que lors de la parution de « L’Extincteur à fantôme » (no 22), Gelett Burgess, avec des extraits d’un recueil (The Lively City O’Ligg, 1899) destiné, paraît-il, au jeune public… Enfin, ne boudons pas notre plaisir de donner à lire ou à relire un « classique » de J. Sheridan Le Fanu, « L’Enfant qui partit avec les fées » dans une traduction nouvelle de Merle Bardenoir qui l’a également illustré.
Nous sommes heureux d’accueillir Thomas Pourchayre pour le récit d’un spectacle merveilleux où il est question de « grain » et de licornes. Remercions ici l’illustratrice Olivia HB pour son étonnante contribution.
L’intérêt que nous portons à Aleister Crowley est ancien. Notre ami Gérard Coisne s’y était intéressé en 1985 dans son fanzine Mater Tenebrarum, et avait introduit « the wickedest man in the world », selon l’expression du ministre de la Justice en 1947, en l’opposant férocement à une autre gloire de l’occultisme britannique, Dennis Wheatley. C’est un plaisir de reprendre les traductions des « amusements » de Crowley, et de proposer un troisième texte pioché dans les Simon Iff Stories. Achevons ce tour d’horizon avec une parodie holmésienne, ou plutôt watsonienne, « Une dame de confiance », due à la plume incisive de J. Storer Clouston, un auteur qui a pour vocation, comme quelques autres, à venir hanter les pages du Visage Vert.


Voir le sommaire

Un volume de 160 x 240, 216 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-48-9
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Nouveauté de novembre 2020

Spectres de Poe dans la littérature et dans les arts
Spectres de Poe dans la littérature et dans les arts
Les colloques Cerisy. Ouvrage dirigé par Jocelyn Dupont et Gilles Menegaldo.

Monument permanent de notre horizon culturel, premier poète national américain selon Nabokov, Edgar Allan Poe (1809-1849), de son vivant souvent méprisé, est devenu en près de deux siècles une figure tutélaire pérenne du monde des arts et des lettres. Comme l’attestent les innombrables rééditions de son œuvre, ainsi que les reprises, réécritures ou hommages discrets, littéraires, cinématographiques ou autres (musique, bande dessinée, culture numérique), l’influence de Poe est considérable. Le phénomène n’est pas nouveau : on sait quel fut en France son ascendant sur les poètes symbolistes et modernistes, les surréalistes ainsi que le cinéma d’avant-garde. Et comment ne pas songer aux célèbres relectures de « La Lettre volée » par Lacan et Derrida ? Si l’on ajoute à cette liste ceux qui aiment à voir en Poe l’inventeur de la science-fiction, du récit policier et du gothique intériorisé, alors force est de constater que nul n’est à l’abri de l’influence poesque.
De nos jours, le fantôme d’Edgar Poe semble incarner toutes nos hantises et nos obsessions. Il constitue surtout un formidable réservoir de potentialités créatrices. C’est la raison pour laquelle les auteurs de cet ouvrage ont choisi de s’intéresser aux modalités de sa persistance au XXIe siècle, par-delà les frontières artistiques, nationales et linguistiques.

Contributions de : Christophe Chambost • Élodie Chazalon • Christian Chelebourg • Florent Christol • Jocelyn Dupont • Jérôme Dutel • Camille Fort • Lauric Guillaud • Chloé Huvet • Pierre Jailloux • Henri Justin • Isabelle Labrouillère • Guillaume Labrude • Pénélope Laurent • Isabelle Limousin • Éric Lysøe • Sophie Mantrant • Gilles Menegaldo • Maryse Petit • Françoise Sammarcelli • Nathalie Solomon • Benoît Tadié • Dennis Tredy

Un volume de 155 x 240, 504 p., 30 euros
illustrations en couleurs et en noir et blanc
Illustration de couverture : Jocelyn Dupont
isbn : 978-2-918061-45-8

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Nouveauté de novembre 2019

Jerome K. Jerome Veillées fantômes

Veillées fantômes
Jerome K. Jerome
Avec 96 ou 97 illustrations
de Kenneth M. Skeapin
Traduction de Jean-Louis Lassère

« La veille de Noël, les vivants adorent se réunir pour bavarder… Et de quoi parlent-ils ? De fantômes, pardi ! Prenez cinq ou six Anglais, installez-les au coin du feu, et comme par magie ils se mettent à se raconter des histoires… de fantômes ! Pour le maître de maison, quoi de plus plaisant, en effet, que d’écouter les convives conter d’authentiques anecdotes de revenants. Le temps de Noël est une période festive, précisément celle où les Anglais aiment évoquer les tombes, les cadavres et les crimes de sang ! »

Il est de notoriété publique que la tradition de l’histoire anglaise de fantôme racontée au moment de Noël a été sacralisée, en quelque sorte, par Charles Dickens à partir de 1843 avec Un chant de Noël. C’est de la popularité de cette nouvelle, aussi bien dans le monde anglo-saxon qu’en France, où elle fut très tôt traduite, qu’allait naître une autre tradition, plus littéraire, mais non moins rituelle, le conte de Noël. Il n’est donc guère étonnant que Jerome K. Jerome ait voulu rendre hommage, à sa façon, à cette noble tradition…


Un volume de 160 x 160, 144 p., édition relié toile, avec jaquette, 25 euros
Disponible à partir du 25 novembre
isbn : 978-2-918061-44-1
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Nouveauté de septembre 2019

Maurice Renard Celui qui n'a pas tué

Celui qui n'a pas tué
Maurice Renard
Édition établie et préfacée par Claude Deméocq

Maurice Renard (1875-1939) est l’auteur reconnu de romans d’anticipation – ou de « merveilleux scientifique » comme lui-même qualifiait le genre –, tels que Le Docteur Lerne, sous-dieu (1908), dédié à H. G. Wells, ou encore Le Péril bleu (1912). De très nombreuses nouvelles complètent sa carrière d’écrivain. En témoigne le recueil Celui qui n’a pas tué, regroupant des contes de différents genres, écrits entre 1927 et 1930, publiés pour la plupart dans Le Matin. La particularité de ce recueil est d’avoir été composé par l’auteur en 1931, mais laissé à l’état d’épreuves à la suite de la faillite des Éditions Crès en 1935. C’est sa première impression, préparée par Claude Deméocq, que Le Visage Vert propose au lecteur.


Un volume de 155 x 325, 190 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-42-7
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Couverture Visage vert 31

Le Visage Vert n° 31 • Revue de littérature.

Sur neuf auteurs de fiction publiés dans ce numéro, six sont francophones – partagés entre anciens et modernes. Une statistique peu fréquente dans nos pages traditionnellement plus ouvertes aux auteurs étrangers, surtout anglo-saxons. D’heureux concours de circonstances expliquent cette présence plus riche d’écrivains français. Commençons par Yves et Ada Rémy, dont Le Visage Vert vient de rééditer Le Grand Midi (1971) dans une version révisée pour l’occasion. La nouvelle « musicale » « Transsibériennes d’Armen Bertossian » existe en deux états, remarquables tous les deux. Nous avons retenu la forme radiophonique ; encore une singularité de cette livraison.
D’autres auteurs contemporains interviennent dans ce numéro : Yves Letort, explorateur infatigable du monde du Fleuve, et Pascal Malosse, nouveau venu dans ces pages, mais déjà un auteur confirmé, publié notamment aux Éditions Malpertuis.
Trois auteurs « anciens » viennent compléter cette palette : Maurice Renard d’abord, avec deux contes inédits en volume, que nous publions en avant-première, extraits de la prochaine parution, au Visage Vert, de Celui qui n’a pas tué, un recueil préparé par Maurice Renard en 1931, composé par les Éditions Georges Crès, mais resté à l’état d’épreuves pour cause de faillite. Il s’agit d’un recueil composite, mais le dernier tiers regroupe des contes d’anticipation et fantastiques, comme en témoignent « Une odeur de soufre » et « Hippolyte ». Que Claude Deméocq, spécialiste de l’écrivain et promoteur de la première édition de Celui qui n’a pas tué, soit sincèrement remercié de son soutien. Contemporain de Maurice Renard, Camille Mauclair revient dans nos pages avec deux nouvelles : « L’Évocation » tout d’abord, que nous publions comme pour nous associer, tardivement, à la commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale. Texte à la lisière du fantastique il n’en est pas moins fort troublant et digne d’une première publication. « Vie des Elfes », en revanche, a été publié deux fois du vivant de l’auteur, mais reste plutôt méconnu. Superbement illustré par Fantin-Latour, nous croyons qu’il surprendra plus d’un lecteur par sa poésie et sa thématique « fantasy ».
Quittons l’Hexagone pour rejoindre le Royaume-Uni. Arthur Machen, d’abord, dont nous avons l’immense plaisir de publier l’un des derniers grands contes inédits en français. Encore un projet fort ancien finalement accompli. Grâce soit rendue à son traducteur, Jean-Louis Corpron, et au spécialiste de l’écrivain gallois, Aaron Worth, qui nous a bien volontiers autorisés à adapter les notes (nombreuses, mais le lecteur comprendra pourquoi) de sa récente édition d’un choix des meilleurs textes de l’auteur du Grand Dieu Pan. Pas très loin de Machen, nous retrouvons Mark Valentine et son « Connoisseur », un détective de l’étrange dont l’aventure présente a été traduite et illustrée par Patrick Mallet.
Au rayon des essais, le lecteur retrouvera avec plaisir le cinquième épisode de l’étude au long cours de Michel Meurger consacrée aux garous et meneurs de loups.
Comme souvent, nous achevons notre livraison par un texte humoristique, en l’espèce une « chinoiserie » de 1887, due à la plume de l’écrivain danois Sophus Bauditz.


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Un volume de 160 x 240, 190 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-43-4
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Nouveauté d'avril 2019

Yves et Ada Rémy, Le Grand Midi

Le Grand Midi
Yves et Ada Rémy

Auteurs majeurs du fantastique français contemporain, Yves et Ada Rémy ont été révélés par la publication des Soldats de la mer en 1968. Parallèlement à leur métier de documentaristes, ils poursuivront leur travail d’écriture à quatre mains avec, entre autres, Le Grand Midi, La Maison du Cygne (grand prix de l’Imaginaire 1979), Le Prophète et le Vizir, Le Mont 84.
Paru initialement en 1971 chez Christian Bourgois, Le Grand Midi n’avait encore jamais été réédité.


Un volume de 145 x 215, 292 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-41-0
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Nouveauté de novembre 2018


Visage vert 30

Le Visage Vert n° 30 • Revue de littérature.

Parmi les fondateurs du Visage Vert on se souvient que, dans la liste des auteurs à publier de toute urgence – une liste sans fin… –, un nom s’imposait particulièrement, celui du Polonais Stefan Grabiński (1887-1936). Il a fallu patienter des années avant de pouvoir proposer un dossier consacré à cet oublié de marque, introduit en France en 1958 par Roger Caillois. Une belle initiative restée sans lendemain, jusqu’à aujourd’hui où, grâce à Pierre Van Cutsem, exégète et traducteur du fantastiqueur polonais, Grabiński sort enfin de l’ombre. La première partie d’une étude que Michel Meurger consacre à « l’homme de feu » – ainsi qu’il le surnomme – et la « construction d’un métafantastique » enrichit un aperçu de son œuvre (deux nouvelles publiées en 1919). Un prochain numéro du Visage Vert poursuivra l’exploration de l’œuvre de Stefan Grabiński avec un troisième récit et la deuxième partie de l’étude de Michel Meurger. Ajoutons que nous avons demandé à l’artiste russe Ragni Uribva d’illustrer ce dossier et que son apport vient remarquablement le compléter.

Que la place prise par cette découverte n’occulte pas un sommaire aussi varié qu’à l’accoutumée :

– Une curieuse anecdote apocryphe concernant Ann Radcliffe du feuilletoniste Marie Aycard (1794-1859) brillamment replacée dans son contexte par Jean-Luc Buard. C’est la deuxième fois que Le Visage Vert s’intéresse à Ann Radcliffe par pastiche interposé (voir notre épuisé numéro 1, que nous rééditerons, c’est promis…).

– Une nouvelle de paradoxe temporel – presque – inédite de H. G. Wells, en partie inspirée des travaux de J. W. Dunne (L’Expérience du temps, 1927).

– Deux singuliers « traitements » de Didier Pemerle, un auteur qui, selon ses propres termes, « travaille avec discrétion dans une certaine obscurité ». Regrettable obscurité…

– Deux textes à énigme – traduits et présentés par Mathieu Prioux – de l’Américain Frank R. Stockton (1834-1902), dont le premier, « La Jeune Fille ou le Tigre », est devenu très vite après sa parution en 1882 l’un des grands textes classiques de la littérature américaine, au même titre que « Marjorie Daw » de Thomas Bailey Aldrich, présenté dans notre numéro 24.

Ce numéro s’achève sur « L’Araignée d’or », un récit saisissant de Paul-Napoléon Roinard (1856-1930), poète et dramaturge symboliste tombé dans l’oubli.


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Un volume de 160 x 240, 202 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-40-3
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Nouveauté de février 2018

Visage vert 29


Les Oiseaux de nuit
Maurice Level.

Après Les Portes de l’enfer (1910), Les Oiseaux de nuit (1913) est le deuxième recueil de contes terrifiants de Maurice Level, spécialiste du conte cruel acclamé par H. P. Lovecraft.

Ce recueil, qui n’avait jamais été réédité depuis un siècle, réunit trente contes d’épouvante – trente chefs-d’œuvre – parmi lesquels on peut citer « Le Chenil », « La Nuit et le Silence », « Sous le chloroforme » et « Dans les blés », des classiques de l’horreur traduits dans le monde entier, des États-Unis au Japon, et inexplicablement méconnus en France.

Adapté avec un énorme succès au Grand Guignol entre 1912 et 1938 et rejoué sans interruption aux quatre coins du monde depuis 1995, « Le Baiser dans la nuit » est un authentique sommet du conte d’horreur, lui aussi totalement oublié dans sa version originale, ici présentée avec les variantes de la première parution dans la presse.

Cette édition est complétée d’éléments bio-bibliographiques, documentaires et iconographiques retraçant les sources, les thèmes, la diffusion et l’immense vogue internationale que connurent ces récits brefs et percutants.

Il est temps de les redécouvrir et de redonner à leur auteur la place qu’il mérite parmi les précurseurs de la littérature d’horreur contemporaine de langue française.



Préface de Philippe Gontier
Édition établie et postfacée,
avec une bibliographie, par Jean-Luc Buard
Documents réunis
par Philippe Gontier et Jean-Luc Buard

Un volume de 155 x 235, 285 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-39-7
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Nouveauté de novembre 2017

Visage vert 29

Le Visage Vert n° 29 • Revue de littérature.

Ce numéro constitue la première livraison de la sixième série du Visage Vert qui diffère moins des numéros parus depuis 2011, que des séries précédentes. Différentes raisons ont conduit à ce changement de présentation, parmi lesquelles l’envie d’introduire de la couleur – jusque-là réservée aux suppléments destinés aux abonnés –, de la souplesse aussi (ce numéro excède les traditionnelles 192 pages), comme le besoin d’unifier quelque peu la maquette de nos ouvrages.>

Par un heureux hasard de circonstances, nous avons le plaisir d’offrir un texte inédit d’Anders Fager, grâce au concours de son éditeur français, Mirobole, et de sa traductrice, Carine Bruy. Anders Fager a même organisé un concours pour illustrer sa nouvelle et c’est David Jansén qui a remporté nos suffrages.

Le feuilleton « Du côté des loups » de Michel Meurger en est à son quatrième épisode – toujours aussi haletant –, et la Bête du Gévaudan hante encore le XIXe siècle. Pour illustrer le thème du garouage, Georges Fourest apporte une touche aussi légère que licencieuse, voire rabelaisienne, dans une langue savante, décryptée par Yannick Beaubatie, éminent spécialiste de l’écrivain limougeot.

Encore une histoire de fantôme ? « La Victime » de May Sinclair, écrit dans les années 1910, démontre qu’il est possible de s’écarter avec habileté du classicisme jamesien.

Ce numéro comprend une double évocation de Marcel Schwob avec deux récits publiés dans L’Écho de Paris en 1893 (on notera le soin qui a été apporté à l’établissement des textes jusqu’ici malmenés par différentes éditions). Les belles études qui les accompagnent – signées Agnès Lhermitte et Bruno Fabre, tous les deux à la tête de la Société Marcel Schwob –, viennent en approfondir la lecture et rappellent chacune l’importance de cet écrivain, considéré à son époque ici comme le « Roi des Épouvantements » et là comme le « Prince de la terreur ».

Yves Letort poursuit son exploration géomythographique du Fleuve (cf. son recueil homonyme publié au Visage Vert en 2015) avec « La Date ». Quant à Nicolas Liau, dont trois recueils ont déjà été publiés, il nous donne, pour conclure ce numéro, un étonnant « Conte déliquescent ».


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Un volume de 160 x 240, 202 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-78-6
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Nouveauté d'octobre 2017

Naugrette Destination Cérès

Destination Cérès
par Jean-Pierre Naugrette.

1905-2050. Deux espace-temps, deux pyramides, l’une en Égypte, à Dahchour, l’autre sur une planète naine, Cérès. L’une construite par le pharaon Snefrou, l’autre naturelle, repérée en 2015 par la sonde Dawn : toutes deux existent dans notre monde, mais c’est un autre monde qui est ici proposé. Deux explorations des profondeurs, des souterrains et des labyrinthes, en quête de civilisations passées, perdues ou futures. Ou bien en quête d’une femme ? Des archéologues victoriens aux Pink Floyd, à Patti Smith ou Stanley Kubrick, Jean-Pierre Naugrette invite son lecteur à un voyage intersidéral et sidérant.

Jean-Pierre Naugrette est professeur de littérature anglaise à Paris 3, traducteur, essayiste et romancier. Spécialiste de Robert Louis Stevenson et de Sir Arthur Conan Doyle (Détections sur Sherlock Holmes, Le Visage Vert, 2015), il entrecroise les fils de la fiction fantastique, policière et SF au sein d’une oeuvre romanesque construite dans la filiation d’Edgar Allan Poe, H. P. Lovecraft ou Jorge Luis Borges. Destination Cérès se situe dans la mouvance de romans comme Les Hommes de cire ou d’un recueil de nouvelles comme Retour à Walker Alpha, publiés tous deux au Visage Vert.

Un volume de 145 x 215, 96 p., 10 euros
isbn : 978-2-918061-38-0
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Lovecraft au prisme de l'image
Lovecraft au prisme de l'image
Littérature, cinéma et arts graphiques
ouvrage dirigé par Christophe Gelly et Gilles Menegaldo.

L’oeuvre de Lovecraft est étroitement liée à la notion même d’illustration à différents niveaux. Outre l’influence que les arts graphiques (Nicolas Roerich) et le cinéma ont exercé sur ses écrits, l’auteur réputé pour ses descriptions hyperboliques mais aussi pour son écriture de l’indicible a toujours su ménager dans ses nouvelles des blancs ou des interstices qui agissent comme autant d’invites à des illustrateurs (ou continuateurs) potentiels. Les adaptations de Lovecraft foisonnent, qu’il s’agisse de la peinture (H. R. Giger), du cinéma (Stuart Gordon, Brian Yuzna, Roger Corman, John Carpenter), de la bande dessinée (Philippe Druillet, Alan Moore) ou des jeux vidéo ou jeux de rôle qui, eux aussi, « adaptent » l’univers lovecraftien. Les études rassemblées ici visent à établir un panorama raisonné des adaptations et appropriations de Lovecraft et plus largement à déterminer la place que joue l’image dans son oeuvre et la manière dont cette oeuvre était prédisposée à être ainsi réinterprétée au prisme du visuel.

Contributions de : Denis Mellier • Lauric Guillaud • Éric Lysøe • Roger Bozzetto • Julien Schuh • Philippe Met • Christophe Chambost • Gilles Menegaldo • Pierre Jailloux • Christophe Gelly • Jérôme Dutel • Karen Vergnol-Rémont • Isabelle Périer • Rémi Cayatte • Arnaud Moussart • Christopher Robinson • Nicolas Fructus

Illustrations de : Nicolas Fructus • Gilles Francescano • Philippe Jozelon.

Un volume de 155 x 240, 356 p., 25 euros
illustrations en couleurs et en noir et blanc
Dessin de couverture : Nicolas Fructus
isbn : 978-2-918061-77-9

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Nouveauté de février 2017

Visage vert 28

Le Visage Vert n° 28 • Revue de littérature.

L’histoire de fantôme, la ghost story pour faire référence à une spécialité anglaise, voilà qui fait toujours notre bonheur. C’est au tour de l’Anglais Perceval Landon, peu connu dans nos contrées – mais célébrissime dans le monde anglo-saxon –, de proposer une variante assez impressionnante de hantise. « Presque trop horrible », selon les termes de M. R. James, l’un des maîtres et théoricien du genre. Quant à ceux qui ont prétendu photographier les spectres (comme à Cincinnati, en 1875), Lafcadio Hearn s’applique à les démasquer, en dénonçant méthodes et procédés employés pour abuser des crédules. Dans un nouvel article consacré aux détectives des Ténèbres (ceux de la littérature populaire française des années 1930-1960), François Ducos en dresse un inventaire érudit qui recense « les humbles, les tâcherons de l’à-peu-près, les velléitaires frileux, mais aussi l’auteur en état de nécessité, sans oublier quelques francs-tireurs du non-sens, suffisamment possédés pour commettre des fulgurances impromptues où les actes gratuits conduisent directement de l’autre côté du miroir ». Sur l’étagère des antiquités nous trouvons un récit onirico-fantastique de Carl Weisflog (1770-1828), un temps familier d’Hoffmann et de Contessa, qui nous transporte, en quelque sorte, dans les Indes néerlandaises. Dans un registre différent, le récit pseudo-historique de Kirby Draycott nous emmène dans l’Allemagne du XVIe siècle, assister au tragique supplice de Goetz de Berlichingen « à la main de fer ». L’article de Michel Meurger qui suit la publication vient rétablir quelques faits historiques concernant ce personnage, surtout connu grâce au drame de Goethe, et renouer avec la thématique de la machinerie suppliciaire déjà abordée dans Le Visage Vert avec la Vierge de fer. Deux auteurs modernes viennent compléter cette livraison. D’abord Jean-Pierre Chambon qui, toujours merveilleusement illustré par des collages de Claude Ballaré, nous conte un étrange voyage de la reine Zélia. Puis, nous avons le grand plaisir de présenter trois nouvelles « exquises et enivrantes », illustrées par Elka, d’Achillèas Kyriakìdis, traducteur en langue grecque de Jorge Luis Borges, mais aussi de Raymond Queneau et de Georges Perec. Son œuvre largement méconnue en France est évoquée par son traducteur, Nicolas Pallier. Enfin, un conte « impossible » de Gustave Guitton, écrit en collaboration avec Gustave Le Rouge, vient achever un numéro où humour et ironie sont distillés dans la plupart des textes.

Les abonnés reçoivent en supplément un fascicule reproduisant en fac-similé le texte anglais de la nouvelle de Kirby Draycott, et diverses illustrations liées à Goetz à la main de fer.

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Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-37-3
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Nouveauté de novembre 2016

arthur-machen-sophie-mantrant
Arthur Machen et l’art du hiéroglyphe
par Sophie Mantrant.
Essai
Illustrations de Marc Brunier-Mestas

Art du voile ou du hiéroglyphe, la littérature selon Arthur Machen est le lieu où s’écrivent les mystères de l’univers, dans un langage symbolique que le lecteur est invité à déchiffrer. Son œuvre de fiction met en scène des enquêteurs qui sont aussi des lecteurs et interprètes du grand livre du monde. Arthur Machen et l’art du hiéroglyphe se fait à son tour enquête dans son exploration d’une œuvre qui reste mal connue. Les récits d’horreur surnaturelle qui ont fait passer l’auteur gallois à la postérité, Le Grand Dieu Pan (1894) notamment, ne constituent qu’une partie d’un vaste ensemble de textes à dominante fantastique qui prônent le ré-enchantement du monde en des temps désenchantés. Arthur Machen pratique une écriture du secret, une écriture qui ne lève pas le voile du mystère, mais met en lumière l’énigmaticité du monde. Son œuvre évoque les propos du symboliste Maurice Maeterlinck, pour qui « le grand secret, le seul secret, c’est que tout est secret ».

Sophie Mantrant, agrégée d’anglais, est maître de conférences en littérature (britannique et américaine) à l’Université de Strasbourg. Spécialiste de la littérature fantastique du tournant du XXe siècle, elle travaille depuis plusieurs années sur l’œuvre d’Arthur Machen. Elle s’intéresse également aux adaptations filmiques des textes fantastiques.

Cet ouvrage a été publié avec le concours
de l’Université de Strasbourg et de l’EA 2325 SEARCH.

Un volume de 155 x 240, 222 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-36-6
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Nouveauté de juin 2016

Visage vert 27


Le Visage Vert n° 27 • Revue de littérature.

Très apprécié de ses contemporains, par H. G. Wells notam­ment, mais peu traduit en France, le britannique Thomas Burke est l’auteur de nouvelles remarquables tant dans le domaine du fantastique, ici avec « L’Homme creux », que dans celui de la littérature criminelle : « Les Mains de M. Ottermole », couronné en 1949 par un jury d’exception comme le meilleur récit criminel de tous les temps, devant Edgar Poe, Conan Doyle ou Anthony Berkeley pour ne citer que ses concurrents immédiats… Le lecteur d’aujourd’hui se forgera sa propre opinion en lisant pour la première fois ce texte dans son intégralité. Dans le troisième article que Michel Meurger consacre aux loups-garous, l’exploration du garouage se poursuit, du Premier au Second Empire, de la fin du roman gothique aux derniers feux du romantisme, où la bête du Gévaudan suscite plus que jamais de nombreuses interprétations. On croise ainsi les figures notables de Catherine Cuthbertson, Robert Maturin, Jérôme Delandine, Alexandre Dumas, Paul Lacroix et Élie Berthet. Un extrait d’œuvre de ce dernier vient clore l’essai, tandis que deux textes plus résolument fantastiques le précèdent, dont « Le loup-Garou » de l’érudit et bibliophile Paul Lacroix qui fut « emprunté » en 1838 par un écrivain anglais, Sutherland Menzies, afin d’être transposé dans le Kent du XIIe siècle. « Hugues, The Wer-Wolf », découvert dans les années 1930, est aujourd’hui encore considéré comme une étape majeure du développement du thème dans le monde anglo-saxon. Pilier incontesté du conte cruel français au début du XXe siècle, Maurice Level est désormais plus connu en langue anglaise que dans le pays qui a inventé le Grand-Guignol. Son succès, surtout américain, à partir de 1920 ne s’est jamais démenti, et gagne aujourd’hui en popularité auprès des amateurs de mystère et d’horreur, comme l’étude très documentée menée par Jean-Luc Buard sur sa destinée américaine permet de s’en rendre compte. Viennent compléter cette belle évocation quatre nouvelles, dont deux inédites en volume, trois d’entre elles ayant figuré au sommaire du mythique «pulp» Weird Tales, et la quatrième dans Mystery. Restons aux États-Unis avec Livia Llewellyn, une très belle découverte de fantastique contemporain qui nous donne, avec « Fournaise », une nouvelle apocalyptique à l’atmosphère saisissante. Un texte inédit, particulièrement macabre, sinon décadent, du poète Saint-Pol-Roux, suivi d’une étude sur le fantastique dans son œuvre par Mikaël Lugan, précède une très dense partie bibliographique.

Les abonnés reçoivent en supplément des cartes imprimées en couleurs (couvertures de Weird Tales, des recueils anglais de Maurice Level, etc.).

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Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-35-9
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Nouveauté de décembre 2015

philippe-riviale-enlèvement-elsa

L'Enlèvement d'Elsa
par Philippe Riviale.
Roman
Illustrations de l'auteur

« J’ai trouvé, dans une brocante, de très vieux cahiers manuscrits. Une ébauche d’intitulé laissait entendre qu’il s’agissait de fragments, supposés retrouvés, d’Edgar Poe, traduits par Étienne Mangematin. J’ai quelque connaissance de ce faussaire de talent ; il a publié en 1841 un Court traité de logique non mathématique, ouvrage disparu aujourd’hui. Mais il m’est surtout cher pour ses pamphlets magnifiques contre Victor Cousin, le prince des ânes, et contre MM. Thiers & Guizot, précurseurs de la pensée marchande. Je publierai peut-être un jour ces pamphlets. Le récit que voici, je l’ai reconstitué, à partir de la pseudo-traduction. Comme dans le Mystère d’Edwin Drood, de Dickens, la fin manquait ; l’énigme restait sans solution. Par l’une de ces prestidigitations que l’on juge impossibles, j’ai, un jour, en fouillant une malle très vieille remisée sur une très haute étagère de la cave, chez mes parents, fait sortir du trou de mémoire le chapitre qui manquait. Le lecteur jugera ; il lui faudrait cependant disposer des principes de logique non mathématique. »


Philippe Riviale est docteur d’État en droit public, major de l’agrégation de sciences sociales, professeur de Première supérieure, chercheur associé à l’Institut d’histoire de la Révolution française Paris I – CNRS. Il a notamment publié au Visage Vert L’Or Taillefert (2009) et, en 2012, aux éditions Attila, Demain vous entrez dans la conjuration (« ce livre d’une beauté irréelle », Le Monde).


Un volume de 145 x 215, 204 p., 18 euros
isbn : 978-2-918061-34-2
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Nouveauté de novembre 2015

Visage vert 26


Le Visage Vert n° 26 • Revue de littérature.

Dans le registre des lieux maudits ou hantés, John Buchan nous avait déjà étonnés avec « Skule Skerry » (Le Visage Vert n° 17). Avec « Fullcircle » – un titre que nous n’avons pas souhaité traduire –, l’auteur écossais a conçu une variation inédite sur la maison hantée.
En hommage moderne au thème du double, Jean-Pierre Chambon propose une nouvelle pleine de verve qui devrait réjouir les collectionneurs (la collection, une autre forme de hantise…). Pour illustrer ce texte, deux collages de Claude Ballaré que nous sommes très heureux d’accueillir dans ces pages.
Avec Eugène Hollande (1866-1931), c’est un acteur discret du fantastique français que nous publions. Poète avant tout, sa rare prose est marquée diversement par le symbolisme, l’influence de contemporains comme Maupassant ou Marcel Schwob, avant d’être inspirée par une sorte de spiritualisme, de spiritisme presque, stimulé par les deuils de la Grande Guerre.
François Ducos poursuit sa saga des détectives du surnaturel entamée dans notre numéro 15 (juin 2008). Il inspecte, entre autres, les fascicules de Fascinax (1921), puis s’attarde sur quelques grandes figures du fantastique populaire des années 1930 comme Gaston Boca ou Robert Jean-Boulan et relève enfin les titres les plus singuliers de l’incroyable production policière de l’étrange Edward Brooker.
La traduction inédite – et érudite –, due à Adrian Adler, d’un extrait d’une nouvelle d’anticipation du romancier italien Ippolito Nievo (1831-1861) nous permet d’évoquer la popularité grandissante en pleine révolution industrielle du motif de l’homme mécanique – même si le vocabulaire alchimique n’a pas entièrement disparu. En contrepoint anglo-saxon et sur le même thème, nous proposons un conte macabre de Jerome K. Jerome.
Au rayon des curiosités dix-neuviémistes voici Édouard Romberg et sa fantaisie romaine (à laquelle fait écho un texte de Marie de Solms dans notre supplément). Marie de Grandfort – avec ses « Longs bras » – et Francesco Tonolla, dans un étonnant double pastiche de Théophile Gautier et d’Ugo Tarchetti, viennent compléter cette livraison. Quant à notre ami américain H. V. Chao (voir aussi notre numéro 19), un séjour dans le Gers il y a cinq ans lui a inspiré une troublante « Guérison ».

Les abonnés reçoivent en supplément : Une nouvelle de Marie de Solms (« La Tina dei Fada »).

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Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-33-5
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Nouveauté de septembre 2015

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Le Fleuve
par Yves Letort.
Nouvelles
Illustrations de Céline Brun-Picard

« Entrez, mais entrez donc, cher monsieur. Je vous attendais, comme votre carte me priait de le faire. Peu de visiteurs par­viennent jusqu’ici et une part nullement négligeable de ceux-là s’abuse de la façade de cette demeure. Quelques-uns ont dû tourner les talons songeant que l’on s’était moqué d’eux. Et que dire, lorsqu’on en franchit le seuil ? Mes escaliers sont vétustes et sales ; cette porte même est lépreuse et pourrait être un fort indice de déconvenue. Je connais tout cela. Je ne puis ni ne veux y remédier. Il n’est pas dans le caractère de cette bâtisse et de son occupant de se farder. Je suis et demeurerai, à l’égal de mon voisinage, aise de la sérénité que nous offre cette décrépitude. »


Yves Letort est né en 1960 à Rennes. Au milieu des années 1990, il fonde la désormais mythique maison de micro-édition, L’Astronaute Mort, qui publia notamment trois textes d’André Ruellan. Ce dernier exerça une influence essentielle sur Yves Letort, qui a donné depuis plusieurs nouvelles à des revues. Le Fleuve est son premier recueil.

Céline Brun-Picard est peintre et illustratrice. Elle expose régulièrement depuis une quinzaine d’années.


Un volume de 145 x 215, 126 p., 13 euros
isbn : 978-2-918061-32-8
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Nouveauté de août 2015

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Détections sur Sherlock Holmes
par Jean-Pierre Naugrette.

Sous le regard admiratif du Dr Watson, Sherlock Holmes apparaît souvent comme lecteur de manuscrits, de cryptogrammes, de documents dans lesquels il déchiffre un sens caché. Le célèbre détective de Conan Doyle examine à la loupe les « signes, traces, pistes » (Carlo Ginzburg) que recèle le grand livre du monde : il incarne un type de lecture attentive à la « signature des choses » (Giorgio Agamben). De son côté, le lecteur de romans policiers est selon Jorge Luis Borges soupçonneux, au sens où il traque la véracité des récits et des énoncés qui lui sont proposés. La version des faits qui clôt l’enquête est-elle parfaitement fiable ? Certains indices ne sont-ils pas cachés, ou trompeurs ? Ces Détections sur Sherlock Holmes, qui couvrent tout le canon holmésien, transforment le lecteur en détective capable d’enquêter, avec sa propre méthode d’investigation, sur un univers où l’analyse logique le dispute aux tours de passe-passe, au déguisement, à la mystification. Si pour Borges « la solution du mystère » est « toujours inférieure au mystère lui-même », le lecteur peut à son tour se transformer en détective du mystère.


Ancien normalien de la rue d’Ulm, agrégé d’anglais, Jean-Pierre Naugrette est traducteur et professeur de littérature anglaise du XIXe siècle à la Sorbonne-Nouvelle Paris III. Spécialiste de R. L. Stevenson et de Sir Arthur Conan Doyle, il travaille sur le fantastique et le policier à l’époque victorienne, ainsi que sur le roman d’aventures. Il a codirigé deux colloques internationaux à Cerisy-la-Salle, l’un sur Stevenson et Doyle, l’autre sur Sherlock Holmes. Trois de ses romans entrecroisent dans une trilogie le roman policier et le conte fantastique : Le Crime étrange de Mr Hyde (Actes Sud), Les Hommes de cire (Le Visage Vert), et Les Variations Enigma (Terre de Brume). Son dernier roman, Exit Vienna, paru au Visage Vert en 2012, construit une fiction policière et d’espionnage autour des derniers jours de Freud à Londres et à Vienne.


Un volume de 155 x 240, 314 p., 20 euros
isbn : 978-2-918061-31-1
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Nouveauté de juin 2015

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Le Club des défis
par Barry Pain.
— Traduit de l’anglais (Royaume-Uni)
par Jean-Louis Corpron.
— Illustrations d'Arthur Garratt.

Le Club des défis se réunissait pour sa quarante-troisième séance. Le repas terminé, les convives avaient pris place dans une pièce vaste et confortable où devaient se tenir les délibérations. Elle était équipée d’une desserte, opportunément chargée de provisions à l’intention des fumeurs – c’est-à-dire tout le monde – et de rafraîchissements en quantité suffisante pour assurer le bon déroulement de la soirée. Dans le brouhaha des conversations, un ou deux garçons de service s’affai­raient encore, débarrassant une tasse à café, proposant une liqueur, ou disposant un cendrier et des allumettes à portée de main sur l’un des guéridons. Au milieu des volutes bleues de la fumée des cigares, M. Pusely-Smythe, de cet air lugubre qui lui était coutumier, arrivait à la chute d’une histoire à mourir de rire.


De son nom complet Barry Eric Odell Pain (1864-1928), cet écrivain anglais (déjà connu des lecteurs du Visage Vert) fut tour à tour journaliste, romancier, nouvelliste et poète. Il a abordé tous les genres littéraires alors en vogue dans l’Angleterre de l’époque édouardienne : la detective story, le fantastique, la littérature pour enfants et surtout l’humour, comme en témoignent les ingénieux problèmes du Club des défis publiés en 1917 et 1918.


Un volume de 155 x 235, 154 p., 15 euros
isbn : 978-2-918061-30-4
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Nouveautés de février 2015

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L'Animal blanc
par Georg von der Gabelentz.
— Illustrations de Stepan Ueding.
— Couverture de Marc Brunier-Mestas.

« Les histoires extravagantes racontées par cet homme reflétaient-elles la vérité ou étaient-elles le fruit d’un cerveau dérangé ? Pour le médecin que je suis, une chose au moins était certaine : le malheureux souffrait d’une forme de délire de persécution causé par son crime, d’une irritabilité maladive des nerfs, or l’ambiance à vrai dire très particulière et fantomatique de cette nuit – qui, moi aussi, m’affectait irrésistiblement – exacerbait les symptômes à l’extrême. »


Georg von der Gabelentz (1868-1940) est l'auteur d'une dizaine de recueils de nouvelles et de plusieurs romans fantastiques publiés entre 1904 et 1935. « L’Animal blanc. Un conte nocturne », traduit par Élisabeth Willenz, est extrait de son premier recueil : Das weisse Tier. Novellen (Berlin : Egon Fleischel, 1904).


Un volume de 145 x 145, 62 p., 7 euros
isbn : 978-2-918061-29-8
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Visage           vert 25


Le Visage Vert n° 25 • Revue de littérature.

C’est un sommaire plutôt éclectique que nous offrons aujourd’hui à nos lecteurs. Gageons que leur patience, qui aura été mise à rude épreuve – notre dernière livraison date, en effet, de juin 2014 –, sera justement récompensée.
Le deuxième article consacré aux loups-garous dû à Michel Meurger ouvre le présent numéro. Il explore cette fois-ci le garouage de la Renaissance au Siècle des lumières, celui-là même des brigands meneurs de loups et de la Bête du Gévaudan. Un court récit du polygraphe Rétif de la Bretonne, « La Bête excommuniée », ponctue cette étude et nous donne dans le même temps un exemple rare de conte fantastique des origines (1784).
« Ce qui m’inquiète et m’intéresse le plus dans la vie, ce sont le péché et la nuit », telle est la profession de foi d’Antonio de Hoyos y Vinent, sorte d’alter ego ibérique d’un Jean Lorrain des années 1920. Ce sont deux contes fantastiques que nous reprenons de ce « dandy aristocrate, humaniste et libertaire », que Norbert Gaulard évoque dans sa présentation . À la même période, mais dans un registre plus classique de hantise post-victorienne, Jessie Douglas Kerruish a imaginé une chute des plus surprenantes pour « La Danse du spectre ». L’originalité de ce texte tient en outre au « métier » de son héros, Lester Stukeley, un détective de l’occulte.
Rares sont nos incursions dans les lettres flamandes d’expression française. D’où notre plaisir de proposer « La Porte », un texte inédit de 1947 dû à Guy Vaes et précurseur de ses grandes œuvres romanesques placées sous le signe de l’étrange, à commencer par Octobre, long dimanche (1954). En plus de nous avoir guidés vers ce texte, publié avec l’accord de Mme Vaes, que nous remercions vivement, Danny De Laet nous invite dans son article à une belle et érudite évocation du fantastique flamand.
N’oublions pas la chronique « En cimaise » de François Ducos – consacrée au parcours d’Édouard Yrondy –, ainsi que les deux légendes enjouées, d’inspiration médiévale, écrites et illustrées par leur auteur, Albert Robida. Le premier récit fut publié dans un recueil d’hommages à l’illustrateur Louis Moulignié, qu’introduit pour nous Fabrice Mundzik.

Les abonnés reçoivent en supplément : un jeu de 4 cartes en couleurs reproduisant des dessins publicitaires pour un recueil d'Antonio de Hoyos y Vinent.

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Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-28-1
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Nouveautés de juin 2014

Vivre sauvage dans les villes salzman
Vivre sauvage dans les villes
par Anne-Sylvie Salzman.
— Illustrations de Stepan Ueding.
— Couverture de Marc Brunier-Mestas.

« Et cet animal dont Keiko sent maintenant l’odeur mouillée, gémit, gronde, et prononce horriblement, au beau milieu de sa plainte informe, le nom de mère. Keiko tend la main vers la bête, la secoue, pour la chasser – « Mère, mère… » – rentre dans la maison, fait claquer sur le montant de la porte-fenêtre le loquet de la vitre coulissante. La bête s’avance ; Keiko ne voit que le fond de ses yeux briller, presque orange, de l’autre côté de la vitre. Elle tire le rideau et s’assied face à la bête qu’elle ne voit plus. L’autre gratte à la porte et glapit – puis : « Mère », d’une voix inhumaine et pâteuse. »


Anne-Sylvie Salzman est l’auteur d’Au bord d’un lent fleuve noir (Joëlle Losfeld, 1997), de Sommeil (José Corti, 2000) et de Lamont (Le Visage Vert, 2009).
Vivre sauvage dans les villes est son deuxième recueil de nouvelles. Les textes de Lamont et de Vivre sauvage dans les villes ont été publiés en anglais par Tartarus Press sous le titre Darkscapes (traduction en anglais de William Charlton).
Stepan Ueding, Berlinois d’adoption, est peintre, illustrateur et vidéaste. Il collabore régulièrement à la revue Le Visage Vert.


Un volume de 145 x 215, 128 p., 12 euros
isbn : 978-2-918061-26-7
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Visage           vert 24
Le Visage Vert n° 24 • Revue de littérature.

Au sommaire du numéro 24 du Visage Vert, deux récits classiques de la littérature américaine, relevant de genres pour le moins différents, mais qui trouvent leur place assez naturellement dans nos pages. Tout d’abord, le surprenant « Marjorie Daw » de Thomas Bailey Aldrich qui, nous n’en doutons pas, vous fascinera autant qu’elle ensorcela, jadis, le bouillant John Flemming qui n’aurait pu imaginer plus merveilleuse compagne…
Nous quitterons ensuite le décor policé de la côte Est des États-Unis pour suivre Sanger Rainsford, chasseur émérite, sur un terrain périlleux en diable, celui de l’île du redoutable général Zaroff. De la nouvelle de Richard Connell (1924) au film d’Ernest B. Schoedsack et Irving Pichel (The Most Dangerous Game, 1932), Xavier Mauméjean vous dira tout du plus dangereux des gibiers : la chasse est ouverte, mais les jeux sont-ils déjà faits ?
Une autre jungle, aérienne celle-ci, mais tout aussi mysté­­rieuse, nous est révélée par Michel Meurger dans l’étude qu’il consacre aux récits d’aviation fantastiques du début du xxe siècle. On pourra ainsi découvrir, parmi un bestiaire peu avenant, ce « Serpent des airs » de William Page qui inspira à Conan Doyle sa fameuse « Horreur du plein ciel ».
Loin des rivières exotiques de contrées inconnues, les détectives des Ténèbres feront leur grand retour, au Fleuve Noir cette fois, depuis la création de cette maison d’édition majeure en 1949 jusqu’à nos jours, dans un nouveau volet de l’exploration méthodique et drolatique entreprise par notre limier, François Ducos.
Pour parachever ce tour d’horizon, l’Allemand Rudolf Lindau nous livrera, par l’entremise de son visionnaire tourmenté, le très russe comte Boris Stachowitch, sa curieuse théorie du « petit monde ». Maniaque ou extralucide ? À vous de voir.
Du mystère, de la passion, de l’horreur, de l’adrénaline et un zeste d’humour : un cocktail détonant pour un numéro excitant !

Les abonnés reçoivent en supplément : un jeu de 4 cartes en couleurs.

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Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-27-4
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Nouveautés de novembre 2013

Visage           vert 23


Le Visage Vert n° 23 • Revue de littérature.

Ce numéro 23 du Visage Vert rend hommage à un grand connaisseur du Detective Novel auquel il consacra une thèse monumentale, Régis Messac. Grâce à de trop confidentielles traductions dans les années 1930, dont celle d’« Animula » (« La Lentille de diamant »), récit criminel teinté de science-fiction, Messac joua un rôle méconnu dans la découverte de Fitz-James O’Brien.
Crime et vol encore, mais combinés cette fois au surnaturel ou à la folie, avec quelque ironie aussi, dans le « Pommier » de Jules Lermina, un autre habitué de nos pages.
En parlant de richesse mal acquise, que seriez-vous prêt à donner pour pouvoir jouir d’une immense fortune ? Telle est la question posée au jeune et impétueux héros de « L’Échange infernal ». Publié en 1831, ce conte fantastique est la première adaptation française de « Transformation », une nouvelle de Mary Shelley qui fit les beaux jours des plagiaires – dont Pétrus Borel – et ne cessa de connaître diverses métamorphoses au cours du XIXe siècle, comme nous l’explique Norbert Gaulard.
Vous avez toujours voulu savoir qui écrivait quoi chez les frères Rosny ? Précipitez-vous sur l’exercice d’« archéobibliographie » de Fabrice Mundzik ! Et profitez-en pour jeter un œil à l’étrange vallée des aveugles.
Ne manquez pas non plus de faire un détour, hors du temps et de l’espace, dans le labyrinthique « Cabinet » d’Yves Letort. Il réserve quelques surprises au lecteur curieux qui voudra bien s’y engager.
Retour dans ce numéro de la rubrique « En cimaise » de François Ducos. On y découvrira cette fois Jacques Blondeau, véritable stakhanoviste du dessin de presse des années 50.
Enfin, pas de bon numéro du Visage Vert sans un peu d’humour. Ici, c’est Barry Pain avec son « Club des défis » qui aura maille à partir avec une girafe. Première histoire d’une série de douze, nous publierons bientôt le volume complet des aventures de ce club si délicieusement britannique.

Les abonnés reçoivent en supplément : la première traduction de « La Lentille de diamant » (1858) de Fitz-James O'Brien (un fascicule de 20 pages).

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Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-25-0
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delphine_durand_Chants_de_désir

Chants de désir, chants de mort
Textes recueillis et postfacés par Delphine Durand.

« La lune, au loin, pâlissait les flots ; il regardait monter l’astre et, pendant que s’épandait la lumière blonde, il écoutait de flottantes harmonies. Peu à peu, elles se précisèrent, s’accrurent et il entendit une voix. Que disait-elle ? Sans doute il en comprit les étranges paroles car, brusquement, il se leva, traversa les couloirs endormis, arriva près de la porte basse qui donnait sur la falaise, l’ouvrit sans crainte et resta immobile sur le pas. La voix vint à lui plus nette et plus séductrice. C’était l’appel. Rayonnant de jubilation et de tendresse, il mit le pied sur la première marche de l’escalier conduisant à la mer, et, comme il allait descendre, il la vit. Elle sortait de la vague blanche, relevant de son bras d’albâtre ses cheveux d’or, égrenant sur son sein les perles marines. Elle continuait à chanter sans le regarder ; soudain elle leva vers lui les yeux, des yeux verts, des yeux d’abîme. »

Paul Arène • Henry Bordeaux • Bernard Lazare • Charles Le Goffic • Jules Lemaître • Camille Lemonnier • Camille Mauclair • Catulle Mendès • Pierre Mille • Henri de Régnier • Maurice Renard • Jules Ricard • Jean de Tinan • Gustave Toudouze • Renée Vivien • Jacques Yvel

Qu’elle se nomme sirène, mermaid, ou morgane… la créature mi-femme mi-poisson a parfois été considérée comme un « symbole de la faute, du péché, de la souffrance, de la malédiction, de la mort »… mais aussi de toutes les passions, donnant prétexte à d’inspirés dévoiements littéraires comme le démontre la présente anthologie. En effet, Chants de désir, chants de mort, qui rassemble pour la première fois vingt-trois textes « fin de siècle » de seize poètes et écrivains de langue française, témoigne d’un engouement aussi singulier que fécond pour la « petite femme de la mer ».


Un volume de 155 x 235, 296 p., 21 euros
isbn : 978-2-918061-24-3
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Nouveauté de juin 2013


Visage           vert 20


Le Visage Vert n° 22 • Revue de littérature.

Au sommaire de ce numéro : Plusieurs nouvelles inédites placées sous le signe de l'humour : « L'Extincteur à fantôme » (1905) de l'américain Gelett Burgess, ancêtre littéraire de certains films comme S.O.S. Fantômes d’Ivan Reitman (1984) ou encore Fantômes contre Fantômes de Peter Jackson (1996), et deux pastiches holmésiens : Le premier de Bret Harte (« L’Affaire de l’étui à cigares », 1900) et le second très court (peut-être le plus bref au monde ?) de Stephen Leacock : « Une mystérieuse affaire de détective » (1916).

Un dossier concocté par François Ducos, « Scotland Yard au pays d’Hoffmann » fait le tour des fascicules populaires d’horreur surnaturelle. On y croise goules en goguette, zombis vengeurs et autres escadrilles de squelettes volants. Un feu d’artifice bariolé – nos abonnés le constateront grâce au supplément couleur – où le délire le dispute au kitsch, et un éclairage plein d’humour sur un domaine inconnu en France.
Mais des monstres moins drolatiques, nés de cauchemars d’enfance, hantent ce n° 22 du Visage Vert, tels ceux de Rodolphe Töpffer (plus connu pour ses bandes dessinées – il est l’un des inventeurs du genre) dans « La Peur » (1833) ou ceux, contemporains et menaçants, de Romain Verger, dans sa nouvelle « Le Château ».
Monstres toujours, mais mythiques, avec « L’Argonaute et la Sirène » (1903) de Camille Mauclair, prélude à une anthologie à paraître aux Éditions du Visage Vert, et la première partie d’une grande étude de Michel Meurger consacrée au loup-garou.
Comme à son habitude, Le Visage Vert s’attache à faire découvrir à ses lecteurs des auteurs oubliés et des textes méconnus, telle la surprenante histoire de Lucien Prévost-Paradol qui, dans « Mon ami Hermann » (1858), met en scène la double vie d’un personnage écartelé entre le Bien et le Mal.

Les abonnés reçoivent un supplément en couleur.

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Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-23-6
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Nouveauté de mars 2013


Ana Blandiana les saisons couverture


Les Saisons par Ana Blandiana.

Au début je n’ai vu que la flamme, trop proche de mes yeux, puis j’ai éloigné ma main en tendant le bras, essayant de voir au-delà. J’ai cru que je m’étais trompée, tant la vision a été brève avant que le bois ne se soit totalement consumé, et tellement incroyable. Ce n’étaient pas des icônes. C’était un mur ou un haut paravent, parcouru de lentes ondulations, complètement recouvert de… Saisie de fièvre j’ai cherché une autre allumette que j’ai allumée brusquement le plus loin possible. Oui, c’étaient des milliers d’ailes de papillons qui se balançaient à un rythme à peu près semblable, c’étaient en fait des milliers de papillons posés sur ce mur ou ce paravent vertical, sur ce soi-disant autel, posés de telle sorte que, d’en face, de là où j’étais, on ne voyait pas leurs corps, on ne voyait que les bords de leurs ailes formant une surface presque compacte, striée, hachurée et animée d’un mouvement difficile à décrire, comme…

Née à Timisoara en 1942, Ana Blandiana est l’auteur de vingt-deux recueils de poèmes, de nombreux essais, d’un roman, Le Tiroir aux applaudissements, et de nouvelles fantastiques. Pour cet auteur qui a su toujours allier subtilité poétique, conscience civique et lutte contre la dictature, « le fantastique n’est pas l’opposé du réel, il n’en est qu’une représentation plus chargée de sens ». À partir des années 80, Blandiana écrit des textes de protestation contre le régime communiste roumain qui lui valent plusieurs interdictions de publication dans son pays. Les Saisons, recueil paru en 1977, est une introduction vibrante à cette œuvre déjà traduite dans plus de vingt langues mais encore trop peu connue en France.

Un volume de 145 x 215, 162 p., 15 euros
isbn : 978-2-918061-20-5
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Nouveauté de novembre 2012


Visage           vert 21


Le Visage Vert n° 21 • Revue de littérature.

Au sommaire de ce numéro : Deux contes fantastiques de l'écrivain suisse John Bedot, et une courte fiction inédite de Lafcadio Hearn précèdent un important dossier consacré au thème du masque. Le dossier s'ouvre sur une étude de Michel Meurger : « Le Secret du masque ». Elle est suivie de quatre nouvelles dont trois sont inédites en français : « Les Faulx-Visaiges » [1891] de Marcel Schwob, « Le Masque » [1892] de Richard Marsh, « L'Œil du masque de pierre » [1908] de l'Autrichien Bodo Wildberg et une nouvelle contemporaine de Nicholas Royle, « Le Leurre » [2010].
Les abonnés reçoivent un supplément en couleur.
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Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-19-9
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Nouveauté de août 2012
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En quête de l’Inconnu par Robert W. Chambers.

« La clarté diffuse qui s’attarde parfois après le départ des étoiles baignait la crique et la plage d’un éclat tremblant et nébuleux. J’entendis susurrer les courants sous le fracas adouci des rouleaux se brisant sur les rochers – jamais ce bruit ne m’avait paru aussi net. Puis, comme je fermais la fenêtre, je vis un homme debout dans l’eau qui lui arrivait aux chevilles, seul au sein de la nuit. Mais… était-ce bien un homme ? Car sa silhouette se mit soudain à courir à quatre pattes sur la grève, vive comme un scarabée, agitant ses membres comme si c’étaient des antennes. Avant que j’aie pu rouvrir la fenêtre, la créature plongea dans les vagues et, lorsque je repassai la tête au-dehors, sentant tomber sur moi une ondée glaciale, je ne distinguai rien hormis le jusant rampant sur la plage – je n’entendis rien si ce n’est le ronronnement des bulles sur le sable tourbillonnant. »

Science-fiction « biologique », aventures zoologiques et paléontologiques, ou quêtes désespérées de faux animaux et de créatures inconnues : voilà ce qui unifie ces nouvelles écrites entre 1896 et 1904 et rassemblées la même année sous forme de roman. Ouvrage méconnu, et longtemps sous-estimé, En quête de l’Inconnu mêle pourtant avec brio ironie, burlesque et romance, révélant ainsi le talent satirique de son auteur, plus connu jusqu’ici pour ses récits fantastiques et de terreur. La contextualisation indispensable à la lecture des aventures du Pr Farrago et de son secrétaire, Gilland, est donnée par Michel Meurger dans son étude « Le Monde perdu au parc du Bronx. Une version ludique de l’aventure zoologique ».

Un volume de 155 x 235, 306 p., 19 euros
isbn : 978-2-918061-18-2
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Nouveauté de juin 2012


Visage vert 20


Le Visage Vert n° 20 • Revue de littérature.

Au sommaire de ce numéro : Trois contes fantastiques de Émile Verhaeren, regroupés sous le titre générique de Contes de minuit [1884], non repris en volume depuis 1921 ; suivis par une étude inédite de Éric Lysøe (« Verhaeren ou l’art fantastique »). Une nouvelle fantastique allemande de Jakob Elias Poritzky (« L’Inconnu », 1913), suivie d'une étude de Michel Meurger : « Poritzky ou le sommeil de la raison ». Un essai fantastique inédit de Mary Shelley, « Des fantômes » [1824], précède trois nouvelles de fantômes : la première de Catulle Mendès (« L'Étang », [1868], la deuxième de l'Américaine Jane Pentzer Myers (« L’Esprit du maïs », [1901], et la troisième, parodique, de Jerome K. Jerome (« Le Moulin hanté » [1891]). Le numéro s'achève sur la seconde partie du dossier de François Ducos (première partie dans notre n° 18), consacré au « Gorille voleur de Femmes », s'attachant à évoquer le primate amateur de femmes dans les œuvres de fiction. Pour illustrer cette thématique, nous proposons une version révisée et complétée d'un conte de 1829 (« Les Pongos »), de l'Écossais James Hogg, jadis paru dans la Revue de Paris.
Les abonnés reçoivent un supplément en couleur.


Un volume de 160 x 240, 192 p., 17 euros
isbn : 978-2-918061-17-5
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Nouveauté de mars 2012


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Exit Vienna
(roman) par Jean-Pierre Naugrette.

« Le petit homme, le vieillard levait les yeux. Il contemplait le ciel anglais clair délavé. Il marquait un temps d’arrêt, parfois quelques minutes. Puis il saisissait, non sans difficulté, le journal, poids disproportionné dans ses mains maigres. La plupart du temps, il ne touchait même pas aux gâteaux empilés sur une assiette. Il ne buvait pas son café, ou alors, une toute petite tasse, qui suffisait à colorer sa barbe blanche d’une tache brune. La plupart du temps, il somnolait. Souvent, il dormait, la tête protégée du soleil par un galurin à l’ancienne. D’après ce que l’on pouvait voir, c’était quelqu’un de très soigné. Lorsqu’il rejetait un instant le plaid, on distinguait très bien, surtout avec une vue plon­geante, qu’il portait un costume de tweed en riche laine, un gilet de la même étoffe, une cravate foncée à pois blancs. Pourquoi un tel raffinement, alors qu’il passait le plus clair de sa journée à somnoler, à dormir sous les branches ? »

Ancien normalien, agrégé d’anglais, Jean-Pierre Naugrette est professeur de littérature anglaise à Paris III. Spécialiste – entre autres – de R. L. Stevenson, il a publié R. L. Stevenson : l’aventure et son double (PENS, 1987), traduit L’Étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde (Le Livre de Poche bilingue), Le Creux de la vague (GF-Flammarion) et Le Jardin de poèmes enfantins en édition bilingue (Circé). Il est l’auteur de trois romans, Le Crime étrange de Mr Hyde (1998), Les Hommes de cire (2002 ; rééd. Visage Vert, 2010) et Les Variations Enigma (2006). Il a codirigé un colloque international Stevenson-Doyle à Cerisy, dont les actes ont paru en 2003 sous le titre Stevenson-Doyle : aventures de la fiction (Terre de Brume). Il est membre du Conseil de Rédaction de la Revue des Deux Mondes.
Illustration de couverture de Marc Brunier-Mestas.

 

Cornelius Crowley, universitaire et critique, sur Exit Vienna :
"Le dimension topographique me plaît et m'intéresse. Il me semble que c'est un motif structurant et générateur, le génie des lieux, la figuration d'un destin par la figuration des lieux où ce destin est confiné, en animateur du lieu. Cette veine est là depuis le premier roman de Jean-Pierre Naugrette, Le crime étrange de Mr Hyde (Actes Sud). Bien sûr, il y a Stevenson "derrière" ou en sous-sol de cette écriture. La topographie a pour effet de ralentir le mouvement narratif, de le "confiner", pour employer le mot de notre présent. Jean-Pierre Naugrette a raison de "travailler", de creuser les lieux. Autrement, une écriture romanesque peut se faire trop lisse et convenue dans l'évocation de surface" (janvier 2023)

 


Un volume de 145 x 215, 193 p., 15 euros
isbn : 978-2-918061-16-8
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Nouveauté de janvier 2012
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Divertissements transylvaniens
par Cristián Vila Riquelme.

« …ce fut quand j’éteignis ma lampe que les nautiles passèrent au-dessus de ma tête en laissant un sillage rose et lumineux ; alors, j’installai quelques filets et décidai de remonter à la surface, où mes yeux à l’apparence hallucinée surprirent à tel point mes compagnons, qu’au lieu de me demander quoi que ce soit, ils se contentèrent d’installer la bouée, retournant à Coquimbo en silence ; de ce moment, fasciné par le désir de me retrouver avec les nautiles, je revenais avec insistance à ce point du Pacifique marqué d’une bouée jaune et assez éloigné des côtes de Coquimbo et de la Serena, où en plus de la récolte d’immenses locos, picorocos, et autres fruits de mer tout aussi succulents, je continuai de découvrir que le monde sous-marin est encore plus vaste que la terre. »

Cristián Vila Riquelme, romancier, poète, essayiste, est né à Villalemana en 1955. S’exilant en Europe dans les années 70, il vécut à Berlin et à Paris où la majeure partie des textes de ce recueil ont été écrits. Il retourne au Chili en 1991, et s’installe à Horcón, village de pêcheurs de la côte Pacifique. Il a obtenu de nombreux prix pour ses œuvres poétiques et a collaboré à divers journaux et revues.
Postface de Roger Bozzetto.
Traduit de l’espagnol (Chili) par Philippe Muller.
Illustrations de Raúl Schneider.
Illustration de couverture de Marc Brunier-Mestas.

Un volume de 145 x 215, 205 p., 15 euros
isbn : 978-2-918061-15-1
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