Paul Busson

Innsbruck, 5 juillet 1873 - Vienne, 8 juillet 1924, Autriche.

La bibliographie est ordonnée par ordre chronologique de parution.


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Nouvelles

Le Coffret de Tormento / Les Joyaux de Tormento / Die Kleinodien des Tormento

— in Österreichische Rundschau n° 3, 1905.
— in [Busson] Seltsame Geschichten, Graz : Verlag Jos. A. Kienreich, 1919, p. 93-121.
— in Antarès, n° 4, décembre 1981, traduit de l'allemand par Martine Blond, sous le titre « Le Coffret de Tormento ».
— in Le Visage Vert, n° 7, octobre 1999, p. 19-31, traduit de l'allemand par Élisabeth Willenz, illustration de Philippe Jozelon, présentation par Michel Meurger [p. 13-17], portr. photogr.

La Bonbonnière / Die Bonbonnière

— in [Busson] Arme Gespenster. Historiche Novellen, München : A. Langen, 1909.
— in La Fiancée du diable. Nouvelles fantastiques allemandes de 1900, éd. Jean-Jacques Pollet, Lille : Presses Universitaires de Lille, “Problématiques”, 1986, p. 151-157, traduit de l'allemand par Jean-Jacques Pollet. Notice biographique p. 288.
— in La Fiancée du diable, éd. Jean-Jacques Pollet, Paris : Albin Michel, “Les Grandes Traductions”, 1994, p. 131-137, traduit de l'allemand par Jean-Jacques Pollet. Notice biographique p. 303.

La Pierre qui fume / Der rauchende Stein

— in [Paul Busson] Seltsame Geschichten, Graz-Vienne-Leipzig : Verlag Jos. A. Kienreich, 1919.
— in Le Visage Vert, n°17 (Paris : Zulma), octobre 2010, p. 151-164, traduit de l'allemand par Élisabeth Willenz et Michel Meurger.

Le Marais aux sorcières / Der Schuß im Hexenmoos

— in [Busson] Der Schuß im Hexenmoos, Wien : Steyrermühl Verlag, « Tagblatt-Bibliothek ; 16 », 1923.
— Cadillon : Le Visage Vert, 2009 (mai), p. 7-54 (notes p. 55-56), traduit de l'allemand par Élisabeth Willenz et Isabelle David.
— Cadillon : Le Visage Vert, 2011 (mars). Nouvelle édition : couverture illustrée par Marc Brunier-Mestas.

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« Je traversai un petit bosquet de bouleaux. La bruine rendait le sentier sinueux encore plus impraticable, et la terre boueuse aspirait mes pieds à chaque pas. Lorsque j’eus atteint l’orée du boqueteau, je vis, en retrait du chemin, l’un de ces petits tableaux que la piété populaire avait autrefois coutume de placer en des lieux où quelqu’un avait trouvé une mort violente. D’après ce que je parvins à distinguer de cette peinture grossière et fortement délavée, celle-ci témoignait, elle aussi, d’un malheur peu ordinaire qui s’était produit à cet endroit. Sous un ciel violacé dans lequel trônait une Vierge à l’enfant, nimbée d’une couronne de rayons dorés, on pouvait voir une fillette agenouillée, vêtue d’une robe rouge, qui se tenait bien droite et levait les mains vers les cieux. Sur le côté, un terrible monstre pourvu de longues défenses de sanglier, mais dont la forme et l’espèce étaient difficilement définissables, perçait à travers de sombres sapins et s’approchait à la dérobée. “Kreszentia Pöchgraber, âgée de huit ans, fut ici sauvagement… par un…” déchiffrai-je péniblement. Un coin de la plaque de bois peinte s’étant brisé, le reste du récit avait disparu. »
Auteur encore méconnu en France, l’Autrichien Paul Busson (1873-1924), dont nous proposons ici la première traduction française du Marais aux sorcières (1923), est un explorateur des mystères montagnards et sylvains. L’essayiste Michel Meurger (Grand Prix de l’Imaginaire 2007), maître d’œuvre de cette édition critique, tisse à partir de la nouvelle de Busson et d’un texte inédit en français de Friedrich de la Motte Fouqué, « La Louve blanche » (1812), une passionnante étude consacrée aux femmes fauves et au marais fantastique, « La Comtesse louve en ses paluds ».

Un volume de 145 x 215, 118 p., 11 euros
isbn : 978-2-918061-05-2
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